randonneur et plante mortelle

Plante mortelle : comment ce randonneur à t-il fait une confusion de plante ?

Les erreurs à éviter pour éviter de manger une plante mortelle !

Tu sais, c’est arrivé à plus de monde qu’on le pense : se tromper de plante en pleine nature, ça peut vraiment tourner mal.

Je me souviens d’un randonneur de 78 ans qui pensait avoir cueilli les feuilles d’une plante sauvage comestible, alors qu’il s’agissait d’une une plante très toxique ! Les faits datent de 2018, l’homme en est décédé et il a intoxiqué sa femme et une autre randonneuse croisée en montage.

Il pensait avoir reconnu le Couscouil (Molopospermum peloponnesiacum) et il l’a confondu avec l’aconit (Aconitum napellus).

Les pièges de la nature sont nombreux, comme en témoigne le bilan des données des centres antipoison des dernières années de cas d’intoxications dues à la consommation de plantes toxiques confondues avec des plantes comestibles.

Mais comment on fait une telle bourde ? Simple : on ne prend pas le temps d’observer suffisamment.

Ensuite, ne te fie pas uniquement aux photos ! Les applis de reconnaissance, c’est bien, mais ce n’est pas infaillible. Une photo mal cadrée ou une plante un peu abîmée, et boum, erreur.

Apprenez à reconnaitrais leurs caractéristiques botaniques. A l’instar des recommandations de cueillette et de consommation des champignons une formation est nécessaire !!

En plus quand t’es fatigué, pressé ou que tu manques d’expérience, tu peux vite faire l’erreur.

Tu sais, on ne voit que ce qu’on connaît vraiment. C’est fou comme, une fois qu’on apprend à reconnaître les plantes, elles sautent aux yeux ! Avant, tu passes devant sans les remarquer, et après, c’est comme si elles étaient partout. C’est pour ça que se former, c’est essentiel.

Au total, en seulement 8 ans, entre 2012 et 2018) c’est 1 872* cas et entre 2020-2022 c’est 359 cas de plus recensés. Soit une total de 2231* cas de confusion entre des plantes toxiques et comestibles qui ont été comptabilisés. Et encore, avec le COVID et les confinements, ces chiffres sont probablement inférieurs à ce qu’ils auraient pu être.

* Selon les Rapport d’étude de toxicovigilance de l’anses (https://www.anses.fr)

Lorsque les plantes sont uniquement au stade de feuilles il est encore plus difficile de les différencier si on ne connait pas leurs caractéristiques botaniques. Et c’était malheureusement le cas de la plante ramassée par ce randonneur.

D’ailleurs, les confusions des rapports d’études de toxicovigilance portaient principalement sur :

  • des feuilles (31 % des dossiers)
  • des bulbes (17 %),
  • des fruits ou des baies (13 % des dossiers),
  • des graines (12,5 %), et enfin sur des fleurs, des racines,
  • des tiges pour les cas restants.

Un autre point hyper important : ne goûte jamais une plante sans être certain de ce que c’est. Je sais, tu te dis « allez, juste un petit bout », mais crois-moi, certaines plantes mortelles n’ont besoin que de ça pour te faire regretter ton geste.

C’est pourquoi je te propose mes formations avec accompagnement.

Je t’apprends à observer, à comprendre et à reconnaître les bonnes plantes en pleine nature. Avec moi, tu seras sûr(e) de ce que tu cueilles, et crois-moi, ça change tout. Alors, si tu veux vraiment voir ce que la nature a à t’offrir, rejoins mes sessions de cueillette sauvage.

Tu verras, ça deviendra vite une passion !

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