Et la cueillette des champignons dans tout ça?

Historiquement, les plantes sauvages ont été dévalorisées, souvent associées à un statut social inférieur, ce qui a contribué à leur mépris dans l’alimentation. Leur utilisation a souvent été perçue comme une nécessité plutôt qu’un choix.

En revanche, la cueillette des champignons a tendance à être valorisée et célébrée dans la culture culinaire, alors que les plantes sauvages peinent encore à retrouver la place qui leur revient dans l’alimentation moderne.

Contrairement à la cueillette des plantes sauvages, la cueillette de « bons » champignons est généralement perçue de manière plus positive. De nombreux champignons, comme les cèpes ou les chanterelles, sont considérés comme des mets délicats, appréciés dans la gastronomie. Leur cueillette est souvent perçue comme une activité conviviale et festive.

Pour ma part, j’ADORAIS partir en balade forêt avec ma famille pour cueillir des champignons. Mon père avait une grande connaissance en la matière, mais par commodité, je n’ai jamais pris le temps d’apprendre. Je préférais lui demander si un champignon était « bon » ou « non ». Même si je sais en reconnaître quelques-uns. J’étais déjà plus intéressée par les plantes.

La cueillette des champignons est en effet, ancrée dans de nombreuses cultures et traditions. Les familles partent souvent ensemble à la recherche de champignons, ce qui renforce son aspect social et communautaire.

Cependant, avec l’émergence de mouvements en faveur de l’écologie et de l’autosuffisance, les deux pratiques commencent à être redécouvertes et appréciées.