Les plantes sauvages nous offrent une incroyable variété de saveurs, de textures et de bienfaits. Mais attention à ne pas tomber dans l’excès en voulant tout goûter ! Sur Internet, on voit parfois des recommandations douteuses, voire dangereuses, incitant à consommer des plantes contenant des molécules toxiques ou qui n’ont pas grand intérêt gustatif. 🌱 Dans cet article je t’explique tout ça !
Soyons curieux, oui, mais avec bon sens !
On estime qu’il existe environ 200 plantes sauvages comestibles… et certains passionnés vont même jusqu’à en compter 300, voire plus ! Mais attention, l’idée n’est pas de repousser les limites du comestible.
L’important, c’est de se régaler en toute sécurité et de découvrir la richesse des saveurs que la nature nous offre ! 🌿✨
Manger sauvage, oui, mais avec discernement
Nous avons la chance de ne pas être en période de disette ni de famine. Alors inutile de se forcer à manger des plantes qui ne sont ni savoureuses ni sûres ! Apprendre à reconnaître et à utiliser les plantes sauvages est une magnifique aventure, mais elle doit se faire avec prudence et respect de la nature… et de notre santé.
Voici quelques exemples de plantes souvent présentées comme comestibles, mais qui demandent réflexion avant consommation :
La ficaire (Ranunculus ficaria) : On la voit parfois recommandée en salade, mais attention, elle contient des saponines et de la protoanémonine, des substances toxiques à l’état frais. La protoanémonine est âcre et irritant.
Elle est présente dans toutes les parties de la plante, mais la teneur la plus élevée a été trouvée dans les tiges et dans les fleurs, respectivement 67 % et 25 % du total. Les tubercules crus sont toxiques également ! D’autre part, la Pharmacopée française la décrit comme une plante dont toutes les parties sont toxiques.
Cette plante serait consommable qu’après cuisson (tubercules) ou sèches. En effet, une fois séchées et réduites en poudre, les feuilles de ficaire peuvent être saupoudrées sur les plats. Mais ce n’est pas la meilleure des plantes sauvages au niveau gustatif.
La brunelle (Prunella vulgaris) : Bien qu’elle ait des vertus médicinales, son goût est assez neutre et son intérêt culinaire très limité. Autant préférer d’autres plantes plus savoureuses et nutritives ! Les fleurs en revanche sont tout de même sympa en déco sur une salade.
Les chatons de noisetier : Oui, ils sont comestibles, on les voit partout sur les réseaux sociaux en ce moment, mais avait déjà croqué dedans ? Ils ont un goût vraiment amer et une forte saveur de pollen (selon leur maturité). Pas sûr que ce soit un régal pour les papilles pour tout le monde … J’ai testé une fois torréfiés, mixé et incorporé dans des biscuits, mais ça n’a plus à personne à la maison!
La tanaisie (Tanacetum vulgare): Cette plante aromatique est puissante et très marquante, mais elle contient des substances toxiques. Son amertume s’amenuise avec une infusion dans du lait ou de l’eau chaude, permettant alors
d’aromatiser un dessert, un fromage frais, etc. Cependant, elle doit être utilisée avec une grande parcimonie et seulement de manière occasionnelle, comme épice.
Je vais m’arrêter là pour aujourd’hui, pourtant ce n’est pas les exemples qui manquent ^_^
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🌿 Apprends à les reconnaître, les cuisiner et les savourer en toute sécurité. Découvre toutes les formations que je propose et embarque dans cette aventure gourmande au cœur de la nature ! 🍃✨
A bientôt
Amandine
